Cyril Cinelu : la Starac' version soul...Cyril Cinelu, le grand gagnant de l'édition 2006 de la Star Academy vient de livrer son tout premier disque, "Jusqu'à moi". Le chanteur revient sur cette première livraison et dresse le bilan de son passage au château de Dammarie-Lès-Lys.
A l'origine, qu'est-ce qui t'a poussé à faire de la musique ? Comment est née cette passion qui t'a emmené vers la Star Academy ?J'ai commencé à chanter à l'âge de 8 ans. Comme tous les gamins, j'ai commencé à chanter dans ma salle de bains, devant la glace avec un tube de déodorant à me prendre pour Michael Jackson ou Stevie Wonder. C'était mon premier objectif, de pouvoir me focaliser sur un truc comme ça. Ensuite, j'ai fait des concours de chant, puis je suis rentré dans un groupe de gospel à Paris. Puis, je me suis focalisé sur des castings un petit peu plus précis comme La Nouvelle Star ou la Star Academy.
Justement avec le recul, quel bilan tires-tu de ce passage à la Star Academy ? Qu'est ce que cela t'a apporté ?Je dresse un bilan assez positif, parce qu'on est content. On vit une aventure pendant 4 mois dans une espèce de colonie de vacances avec des gens qui partagent la même passion. C'est bien sûr une colonie un peu plus poussée car on est overbooké avec les cours et les préparations des primes. Pour moi, ça a été une expérience très intéressante et très enrichissante.
Quelles ont été les choses les plus dures à vivre durant l'émission ?La première chose, au départ, c'est bien évidemment le manque de la famille. Mais pour arriver le plus loin possible dans l'aventure, il faut se faire une raison et ce dire que ce n'est que 4 mois. Je me suis vite dit qu'il serait mieux de me fixer un objectif plutôt que de pleurer sur mon sort. On est un peu coupé du monde, donc c'est vrai que c'est un peu frustrant, surtout pour des jeunes.
Ton premier album est sorti depuis le 10 décembre. Il s'appelle "Jusqu'à moi". Pourquoi as-tu choisi de l'intituler ainsi ?Tout simplement parce que j'ai voulu inviter les gens. C'est une invitation à voir un Cyril enfin posé, qui peut enfin souffler, qui n'a plus cet esprit caméléon c'est-à-dire qui ne s'attaque pas à tous les styles de musique. C'était le défi de la Starac' pour moi : toucher un peu à tout. Je m'amusais à faire ça. Là, je me suis dit qu'il fallait que je me pose et que j'essaye de trouver un registre qui me corresponde.
Comment s'est déroulée la conception de cet album ?Ca s'est très bien passé. Ca a commencé par des propositions. Ensuite, il y a eu des rendez-vous en studio pour définir les titres de l'album. Je devais me prêter à tous les styles et tout écouter. Ensuite, nous avons fait des tris sur les participations. Sur mon disque on retrouve notamment Franck Tontoh qui est batteur sur le live d'Amy Winehouse et le compositeur anglais Blair MacKichan. Mon réalisateur était Volodia, qui a travaillé sur les albums d'Amel Bent, de Christophe Maé ou de Julien Doré.
J'ai voulu faire quelque chose d'assez gospel.
J'ai également travaillé avec Alana Filippi qui a travaillé sur les textes de Calogero. Nous avions déjà travaillé tous les deux. Elle avait fait mon premier single après la Star Academy. J'ai continué à faire ce même système. Tout s'est fait assez naturellement. J'avais voulu faire quelque chose d'assez gospel, donc ils ont mis des violons, des choeurs gospel etc. J'ai voulu également faire un duo avec Princesse Lover, une amie à moi. Il y a des choix que j'ai fait moi et d'autres qui sont nés de discussions que j'ai pu avoir avec tous ces gens et ma maison de disques. L'album est né de multiples discussions. C'est un mélange de différentes idées.
Sur ton disque figurent de nombreuses reprises telles que les titres "Would I lie to you" ou "Sign your name". On y retrouve également le morceau "Ben" de Michael Jackson. Fait-il partie des artistes qui t'ont influencé ?Oui, déjà par sa voix aérienne. C'est vrai qu'il a été une source d'inspiration pour moi. Mais il y a aussi Whitney Houston dont j'ai également fait une reprise sur mon album avec le titre "I love the lord". Parmi les autres artistes qui m'ont influencé, il y a aussi Chaka Khan, Stevie Wonder etc. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai fait le titre "Motown" qui figure sur mon album. Je trouve ce titre très amusant. En trois minutes trente, je fais un coucou à tous ces artistes. C'est un peu une sorte d'hommage que je voulais leur faire.
Quels sont tes objectifs pour la suite des événements ?Mon objectif est de défendre cet album du mieux possible, de pouvoir le partager avec les gens, de pouvoir faire découvrir les textes et la musique au plus grand monde. J'ai aussi envie de faire connaître le côté soul et faire voir aux gens qu'il n'est pas obligatoirement à cataloguer avec la langue anglaise.
Comptes-tu partir en tournée ?Pour l'instant ce n'est pas encore prévu car nous démarrons seulement la promo de l'album, mais c'est à l'ordre du jour pour l'instant. Je vois le côté live comme il est sur l'album, c'est-à-dire qu'on entend bien les batteries, il y a des cuivres, c'est assez chaleureux. En même temps, je voudrais donner un côté intimiste avec des balades comme les titres "Ben" ou "I love the lord". Je voudrais faire le mix entre les deux : le côté encastré et live avec les musiciens, et le côté intime avec piano/voix ou guitare/voix.
source : musicactu.com
Mer 28 Mai - 8:33